Bovins de boucherie Demande en berne
Les abattoirs observent un recul des commandes des magasins qui anticipent la baisse des ventes liées à une nouvelle hausse des températures.
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Le commerce est calme pour les femelles de haut de gamme, notamment les blondes d’Aquitaine, qui accusent un repli des commandes chez les bouchers des grandes villes.
À Cholet, les tarifs des femelles blondes d’Aquitaine se maintiennent face à une offre mesurée. Les vaches U de conformation sont valorisées de 4,30 à 5,00 €/kg. Les sujets légers sont peu recherchés.
Peu de changements sont à relever en limousines, avec une demande peu soutenue.
En charolaises, la modestie de l’offre pendant les moissons et le ramassage de la paille limite la pression des acheteurs. Les vaches R de moins de 10 ans et de plus de 400 kg se négocient entre 3,60 à 3,70 €/kg. Les animaux d’entrée de gamme, légers ou manquant de finition ainsi que les vaches âgées se vendent régulièrement de 3,10 à 3,50 €/kg.
En réformes laitières, les travaux des champs saisonniers en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Normandie ou dans l’est du pays limitent les sorties et les cours se stabilisent. La fourchette tarifaire est restreinte dans les bonnes prim’holsteins qui se vendent entre 2,80 et 2,85 €/kg. Les vaches P= sont valorisées entre 2,60 et 2,75 €/kg en fonction du poids. Les P–1 ou 2 sont peu demandés et cotées de 1,80 à 2,20 €/kg.
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